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Violence et animaux : comment réagir en cas d’attaque d’un animal incontrôlable ?

     

    Les animaux, qu’ils soient sauvages ou dressés par des personnes sans coeur qui en font des bêtes sanguinaires, représentent un réel danger. Si un animal n’est pas méchant ou agressif par nature, son instinct et/ou le lien qui le relie à son dresseur peuvent en faire une arme mortelle. Sangliers, chiens de combat où errants sont susceptibles, pour diverses raisons, de vous attaquer. Évidemment, le contexte du blog se faisant (la violence en milieu urbain), nous parlerons prioritairement des chiens dressés (sachez cependant que les conseils donnés seront utilisables dans la plupart des situations du même type, quel que soit l’animal vous faisant face). Si la reproduction des chiens dits « dangereux » est largement contrôlée par la loi, cela n’empêche pas la multiplication des ventes illégales et la propagation de ce qui peut, entre de mauvaises mains, devenir une arme létale. Voici la marche à suivre en cas de confrontation avec une de ces créatures.

    1) Le langage corporel compte plus que tout

    Les animaux ne réagissent bien évidemment pas comme les êtres humains. Si un molosse vous fixe en montrant les dents avec insistance vous devez tout faire pour ne pas conforter son instinct. Vous devez éviter toute provocation pour ne pas être perçu comme un danger.

    • Détournez le regard : ne fixez jamais un chien agressif dans les yeux. Vous stimuleriez son appétit pour la violence. Il prendrait votre regard pour une agression, une volonté de démontrer votre supériorité face à lui. Votre priorité est de lui montrer que vous n’avez que faire de son attitude. Focalisez-vous sur un point fixe de votre environnement et ne détournez pas les yeux vers le chien. Veillez malgré tout à le garder dans votre champ de vision pour pouvoir réagir rapidement s’il décide malgré tout de passer à l’attaque.
    • Un comportement serein : comme face à un agresseur, vous ne pouvez pas vous permettre de montrer votre peur face à un animal. Il la sentirait instantanément et fonderait sur vous afin de matérialiser sa domination. Ne baissez pas les yeux et n’adoptez pas de position corporelle de soumission. La notion de pitié n’existe pas chez les animaux, votre attitude est donc déterminante : ne le provoquez pas, mais n’affichez pas votre faiblesse, sans quoi la confrontation sera inévitable.
    • Ne prenez pas la fuite : c’est la dernière chose à faire. Votre « agresseur » est ici doté d’une vitesse bien supérieure à la vôtre et d’un flair qui pourra lui permettre de vous pister à plusieurs dizaines de mètres… Alors ne pensez pas pouvoir vous en sortir en prenant vos jambes à votre coup. Vous exposeriez votre corps de manière indéfendable et les conséquences pourraient être dramatiques.
    • La détermination : n’ayez pas peur de faire mal à l’animal. Cela peut paraître stupide, mais peut bloquer certaines personnes. Vous êtes dans une situation où c’est vous ou lui. Il ne s’arrêtera pas parce que vous êtes gentil avec lui. Votre vie dépend de votre détermination, ne l’oubliez pas.

    2) La défense lors de la phase de combat

    Si l’animal, poussé par son maître ou son instinct décide malgré tout de passer à l’action, vous devez réagir vite et bien. Voici quelques directives qui pourraient vous sauver la vie.

    • Stopper l’assaut : si vous ne disposez que de quelques secondes entre le moment où le chien de combat se rue vers vous et celui où il bondira en direction de votre gorge, c’est précisément à cet instant que vous avez le plus de chances d’éviter le contact physique et la plus grande majorité des dégâts. Vous devez pour cela utiliser votre environnement. Lancez-lui par exemple votre manteau pour l’aveugler et trouver un endroit pour vous mettre à l’abri, utilisez une arme improvisée (pierre, bouteille, brique…), ou tentez un coup de pied en direction de sa gueule (dans l’idéal votre semelle s’écrasera sous sa mâchoire infligeant une sévère torsion au cou de la bête).
    • La défense corporelle : il est relativement difficile d’arrêter un chien qui pèse plusieurs centaines de kilos lorsqu’il décide de charger. Votre but est donc de limiter les dégâts. Protégez en priorité les parties les plus sensibles de votre corps : votre gorge, vos parties génitales, votre visage. Il est dans cette optique recommandé de se défendre en mettant ses bras ou ses jambes en avant. Essayez d’enrouler un vêtement autour de la partie que vous comptez « sacrifier » afin de limiter l’impact de la morsure et ne tentez pas de lui faire lâcher prise, cela serait une perte de temps et d’énergie.
    • Vos moyens de réaction : le fait que le chien vous morde ne signifie pas que vous ne pouvez pas retourner l’altercation à votre avantage, bien au contraire. Sa force étant canalisée sur une seule partie de votre corps, (nous vous conseillons alors de lui abandonner votre bras faible), l’animal n’est plus en mesure de se défendre correctement. Vous devez frapper, sans retenir vos coups et avec les parties les plus dures de votre corps (talon, coude, voire une arme ou un objet contondant) en visant les parties les plus sensibles du corps de l’animal : le museau, les yeux, la colonne vertébrale, les parties génitales…évitez les parties les plus résistantes comme le crâne, ou la cage thoracique. Et malheureusement, les animaux sont ainsi faits qu’en cas d’attaque, ils ne vous laissent qu’une seule solution : les achever, car ils ne lâcheront pas prise à moins que leur maître leur ordonne de revenir auprès d’eux.

    Le réalisme nous pousse à affirmer que vous avez très peu de chances de parvenir à fuir ou à sortir totalement indemne d’une confrontation avec un animal sauvage ou agressif. Cela ne signifie pas que tout espoir est perdu pour autant. Votre détermination et votre instinct de survie seront vos principales armes pour mettre un terme à l’affrontement. Soyez sans pitié, car vous n’aurez pas l’opportunité de « raisonner » avec l’animal.