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Les 3 grands types d’agresseurs à connaître pour améliorer votre sécurité

    À l’image d’un profiler du FBI ou de n’importe quelle organisation de répression du crime qui identifie et classe les criminels dans différentes catégories, afin d’adapter ses réactions face à leurs comportements, vous devez, vous aussi, savoir reconnaître le type de menace qui s’érige face à vous. Il est bien évident qu’on ne peut pas raisonner de la même manière face à une personne qui vit pour la violence, qu’à un voleur qui l’utilise comme dernier recours pour ne pas se faire prendre. Vous devez donc savoir à qui vous avez à faire, pour ne pas vous laisser surprendre ou commettre des erreurs qui pourraient pousser votre agresseur à initier le contact physique. Les agresseurs sont classables en 3 catégories distinctes que nous allons détailler afin d’élargir votre domaine de connaissances et de faciliter votre évolution en milieu urbain. Let’s rock !

    1) Le prédateur, ou maniaque

    Comme son nom l’indique, le prédateur chasse sa proie. Il est donc méthodique, rationnel et organisé. Il ne choisit pas sa victime au hasard d’une rencontre. Il l’identifie, la suit et tente de mettre à jour ses habitudes et ses faiblesses pour frapper au moment où ses chances de succès (compris comme l’obtention de ce qu’il désire ou l’assouvissement de ses pulsions par le vol, le viol, ou le meurtre) seront les plus élevées.

    À la limite de l’obsessivité, il n’est cependant pas le plus courageux et le plus enclin à utiliser la violence en cas de confrontation directe. Il cherche même à éviter cette dernière à tout prix. Sa volonté de tendre une embuscade parfaite est aussi sa faiblesse. Agissant souvent par complexe d’infériorité, il sera rapidement découragé si découvert.

    Ainsi, il vous faut toujours être vigilant(e) lorsque vous marchez seul(e) dans la rue ou dans les transports en commun. Un prédateur ne s’attaquera pas à vous si vous êtes accompagné(e), le risque de perdre la face étant alors trop grand.

    Méfiez-vous des visages que vous croisez trop souvent à des endroits différents. Même si cela ne caractérise pas nécessairement le fait d’être pris en chasse par un prédateur, mieux vaut prévenir que guérir.

    Si vous vous sentez menacé(e) ou espionné(e) restez toujours dans des endroits lumineux et peuplés, cela limitera fortement les risques d’agression. Enfin n’hésitez pas à regarder la personne qui selon vous s’intéresse à votre cas de trop prés et faites lui comprendre que vous l’avez repéré.

    2) L’impulsif

    L’impulsif est en quelque sorte l’opposé du prédateur. Il n’a aucun remord à utiliser la violence qui lui apparaît comme naturelle. Sa nature imprévisible fait de lui quelqu’un de dangereux et il est très difficile de savoir comment réagir face à lui, tant il peut « péter les plombs » au quart de tour.

    Ses attaques ne sont pas élaborées ou réfléchies. Il agit sur le moment suivant ses impulsions. Ce profil est souvent celui des toxicomanes en manque de drogue (et donc cherchant à tout prix l’argent pour se procurer leur prochaine dose), des adolescents jugeant leur status injuste ou tout simplement des personnes ayant une âme de bagarreur.

    Les chances de décourager un impulsif sont très faibles, en ce qu’il ne raisonne pas de la même manière que vous. Inutile de tenter d’ouvrir un dialogue ou d’essayer de lui faire peur (si vous pensez avoir ce qu’il faut pour cela, comme un bagage de combattant par exemple). Si vous ne voulez pas que l’altercation se déroule, la meilleure solution est la fuite.

    3) La bande organisée ou « gang »

    Les violences commises par des groupes d’individus représentent sans doute l’une des manifestations de la violence les plus communes en milieu urbain. Le regroupement de personnes attend ses victimes potentielles et trouve un prétexte lambda (un regard peut suffire) pour passer à l’action.

    Les bandes organisées représentent bien évidemment l’ennemi le plus dangereux en ce que le nombre fait leur force. Leur supériorité numérique leur donne un sentiment de pouvoir et de domination, et les membres se poussent les uns-les-autres à aller toujours plus loin dans l’expression de ces derniers.

    Il est très difficile de sortir indemne d’une telle confrontation ou de la retourner à son avantage. L’effet de groupe stimule en effet le caractère violent de chaque individu et des phénomènes tels que la pitié ou l’équité sont alors totalement laissés de côté.

    Si un gang tente de vous dévaliser, votre meilleure solution est malheureusement d’abandonner vos effets personnels voire de fuir, si vous vous sentez capables de semer tout un groupe de personnes.

    Cela étant dit, vous pouvez aussi, si vous en avez le courage, et avant que le groupe entier ne décide de fondre sur vous, en identifier le leader et l’attaquer directement. Vous devriez gagner un peu de respect, et si vous parvenez à l’immobiliser (enfin en lui mettant une bonne peignée !), il y a des chances pour qu’on vous laisse tranquille, mais encore une fois, c’est une situation risquée.

    Comme vous le voyez, tous les agresseurs n’agissent pas selon la même logique. Il vous faut donc parvenir à les identifier et à les classifier afin de savoir comment réagir lorsque le danger apparaît. Après tout, le savoir et la connaissance sont des armes, au même titre que vos poings et vos pieds, et il vous permettront d’assurer votre survie en milieu urbain.